La mer s’en va

DESLANDES Rose
ENSCI – les Ateliers
PARIS
2023

Abstract
Le phénomène de marée, toutes les six heures, libère puis reconquiert un interstice entre la mer et la terre. Insaisissable, l’estran ne s’installe jamais complètement, et les activités humaines qui y prennent place non plus. Au travers de relevés des différentes pratiques observées sur le territoire de l’estran, l’étude de ce lieu devient l’occasion de cartographier les acteur·ices, gestes, outils, installations, réglementation, gestion qui composent les activités humaines qui s’y déploie. Entre perception et appropriation, quels sont les liens qu’on entretient avec le paysage ? 

Motivation et démarche

Lors de mon parcours en architecture et design, je me questionne sur les façons dont on s’approprie un paysage, les manières de l’habiter au travers des sens et savoir-faire. En mêlant enquête de terrain sur la côte ouest du Cotentin et recherches sur les paysages alimentaires, j’ai étudié la façon dont l’exploitation des ressources dessine ce paysage et l’ai cartographié au travers des activités de pêche et d’élevage qui s’y déroulent.