Communication inter-espèces
De(s)nature(s)
Aux racines du vivant
COLIN Marjorie, Le Floch MEUNIER Lila et ALCATRAZ Ariane
2018
Estienne ESAIG
Paris
Abstract
Regroupées au nom du collectif Anima pour collaborer sur un sujet d’intérêt commun ; Lila, Ariane et moi même nous sommes unis autour de la question de l’altérité, de la reconnaissance et de la prise en compte de l’ensemble du vivant. Nous avons cherché à questionner nos relations aux autres espèces de manière à favoriser la cohabitation et les intérêts communs. Pour nous, le design est alors un outil, pluridisciplinaire, permettant de réinventer les manières de vivre ensemble et d’exister avec les autres. – Dé(s)nature(s) : Lila Le Floch Meunier tente de comprendre le rapport de nos sociétés à la nature et cherche à établir, par la fiction, de nouveaux paradigmes. – Aux racines du vivant : Ariane Alcaraz nous éclaire sur la sensibilité végétale et questionne les moyens de design rendant perceptibles les activités invisibles des végétaux. – Communication inter-espèces : Marjorie Colin repense nos relations et envisage par des dispositifs, la communication inter-espèces.
Sa méthodologie
Toutes les 3 touchées par l’ère de l’anthropocène, nous avons décidé de questionner nos relations à la nature et au reste du vivant de manière à interroger nos sociétés trop anthropocentrées. ll nous a semblé nécessaire d’allier le design à d’autres spécialités telles que la biologie, l’éthologie, les sciences humaines, mais aussi la recherche technologique. Nous avons donc interviewés de nombreux spécialistes et lu des ouvrages de spécialités différentes car nous sommes convaincues que ce n’est qu’en convergeant les capacités et les expertises de chacun que nous arriverons à construire de nouvelles perspectives communes. Suite à l’écriture de ces mémoire nous avons choisi, à travers notre projet de diplôme d’inviter quiconque à réfléchir au rapport que nous entretenons à la nature et plus particulièrement au monde végétal. Nous avons designé 4 fictions, chacune d’elle est scénographiée et propose une typologie de relation que nous pourrions entretenir avec le monde végétal. Entre utopie et dystopie, chaque scénario, placé dans un monde plus ou moins futuriste, s’appuie sur des avancées scientifiques et technologiques actuelles et met en exergue des enjeux écologiques et sociétaux majeurs.