Le musée au bout des doigts

CAMPREDON Clémentine
ISDAT – Institut supérieur des arts de Toulouse
Toulouse
sous la direction de Sébastien Deigeilh
2019

Abstract

« Le musée au bout des doigts » est un mémoire qui pose un regard sur les différents types de médiation mis en œuvre par les musées pour donner accès à leur collection au public déficient visuel. Afin d’en saisir les enjeux et nous demander si les moyens mis en place pour « faire voir » une œuvre permettent d’avoir une expérience esthétique.

Méthodologie

Lors de la recherche de mon sujet de mémoire j’étais en Erasmus en Allemagne, sans parler allemand, en visitant la ville je me suis rendu compte de l’importance des pictogrammes, affiches, … pour me repérer et avoir accès à des événements, expositions, lieux … Je me suis donc demandée comment les personnes qui n’ont pas la vue accèdent à toutes ses informations. Je me suis rappelée d’une rencontre faite 3 ans plus tôt avec une kinésithérapeute malvoyante et des outils qu’elle utilisait. Ces outils m’interroge et mon donner envie de les mettre en parallèle avec les support auquel nous, personne ordinaire avons accès. J’étais étudiante en design graphique aux beaux-arts, étude et école qui implique de l’image et majoritairement la vue. L’envie de confronter mon monde (mes images, réflexion autour de l’image…) et une impossibilité ou faible possibilité de les voir mon intriguée. J’ai donc commencé à vraiment faire attention à ce qui était mise en place dans l’espace public pour le public déficient visuel. Devant resserrer mon approche et trouvant le musée d’art à l’opposé de ce public. Je me suis donc orientée vers les modules, livres, éléments, etc. qui était donné aux personnes en situation de handicap visuel pour découvrir cette partie de l’histoire.