
GRASSI May Line
2017
Pole supérieur de design Villefontaine
Villefontaine
Résumé
Il y a quelques années, je questionnais le rôle du design dans la quête du bien-être au travail. Rappelez vous des managers du bonheur, les chief happiness officer, ces personnes garantes du bonheur professionnel dont la mission est de pallier aux risques de mal-être, de burn-out, de bore-out. C’était en 2017.Mais cette année, le sujet revient sur les devants de la scène. Avec la mise en place massive du télétravail depuis le mois de mars, on s’intéresse de nouveau à l’impact psychologique des nouveaux modes de travail, et de leur relation avec le bien être et la productivité.Car il est vrai qu’un employé heureux, est un employé productif. Mais jusqu’où pouvons nous aller ? Qu’est qu’un employé heureux, et comment remarquer un employé malheureux ?
Dans un monde encore dominé par le service, l’affect est devenu central, qu’il s’agisse de relation client ou de gestion d’équipe, et son contrôle devient une question clé du management. Contrôler l’affect de soi et des autres est une véritable compétence qui participe à la réussite d’une entreprise.Ce sont les principes de l’intelligence émotionnelle, définie la première fois par Salovey et Mayer : identifier ses propres émotions et celles d’autrui, en comprendre les raisons, et s’en saisir pour passer à l’action.
Mais cette course à l’affect, au bonheur, n’est elle pas le symptôme d’un tout autre problème ? Quel sens donnons-nous à cette recherche de contrôle ? Contrôler l’incontrôlable ? C’est pourquoi, posons-nous la question : comment le design peut-il accompagner le développement de l’intelligence émotionnelle en entreprise ?