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Homeless

BÜSING Deborah
2021
École de Design Nantes Atlantique
Nantes
Sous la direction de Stéphanie Lecarluer

Abstract
The Abbe Pierre Foundation currently estimates France’s number of homeless people at 300 000, a number that has been rising steeply for several decades. It is an issue that has been put aside and disregarded by researchers and industries due to its complicated economic, social and political implications. There is an undeniable need for support, which is why the following thesis will focus on homeless people’s food consumption. Observed pain points during the preparation, obtention and consumption of food were analysed, in order to fuel a user-centric design project. This was achieved by conducting interviews with homeless people and associations in Nantes, whilst also assimilating global occurrences and comparing the collected data with published literature. It has become evident that the consequences of malnutrition have significant impact on a person’s physical and mental health, oftentimes accumulating in severe exhaustion and depression. Furthermore, homeless people hardly attend food associations because of numerous demeaning conditions, such as the lack of space, aggressive atmospheres and unrecognisable food. It was also concluded that many decisions regarding lifestyle and nutrition — for instance preferring to beg rather than attend associations — are based on the inherent need for autonomy and freedom. For the preceding reasons, it is a crucial imperative to explore more dignifying opportunities, in which the homeless want to consume their food. This can be achieved by increasing healthy nutrition, improving social eating experiences or introducing autonomous ways of consuming food.

Méthodologie
Dans le cadre de mes études supérieures, j’ai voulu aborder un sujet d’importance sociale et humaine, qui n’est pas assez recherché ni exploité dans le design: les sans-abri et leur alimentation. Après avoir discuté et interviewé des dizaines de personnes sans domicile et les associations à Nantes, plusieurs problématiques de leur quotidien sont ressortis. Mon objectif de départ se tourne autour la question: comment valoriser la dignité dans la consommation des sans-abri? Il était intéressant de découvrir la contre-culture qui se crée au sein du monde à la rue. Ceci est dû à leur exclusion de la société générale, à l’environnement froid et agressif dans lequel ils vivent et à la santé physique et mentale qui se détériore. Cette contre-culture signifie que les personnes à la rue ont des valeurs, perspectives et éthos qui diffèrent complètement de ce que nous connaissons en société ordinairement. C’est pourquoi il est important d’analyser et comprendre l’ethnographie des personnes sans-abri pour pouvoir leur offrir une solution pertinente. Après les recherches sur le terrain et en ouvrages, il est devenu clair que les sans-abri recherchent et manquent de l’autonomie, de l’indépendance et de liberté en choix. Surtout par rapport à leur nourriture qui est souvent dictée par les associations, les dons ou le gouvernement car les sans-abri n’ont pas d’outils de cuisine pour se faire à manger. Après avoir réalisé mon mémoire, qui me servait de bases en recherche, j’ai alors décidé de créer une cuisine publique ouverte à tous pour démocratiser la cuisine et permettre une personnalisation de nourriture aux plus démunis.